Journée Mondiale de la Photographie au Sténopé

Non, ce n’est pas une plaisanterie, il existe vraiment une journée mondiale de la photographie au sténopé. Elle a lieu tous les ans, le dernier dimanche d’avril. Étonnamment, je n’avais jamais songé à y participer. C’est chose faite, j’en ai profité pour tester la version finalisée de ma boite sténopé faite maison au format 18×24. J’en ai modifié le support du bouchon « obturateur », amélioré les marques de visée et finalisé l’aspect esthétique. Exposition approximative due à un oubli de chronomètre.

Appareil sténopé 18×24 cm
Sténopé 0,52 mm
40 secondes d’exposition
Papier Ilford RC développé au caffenol

Lac de Guéry

Le lac volcanique de Guéry, né de l’obstruction du cours d’un torrent par une coulée de lave.
Une photo, née de la réaction des halogénures d’argent avec les photons, et de la révélation de l’image latente par l’action de l’acide caféique et de l’acide ascorbique en milieu basique.

Yashica 12 – Ilford HP5+ @1600 iso
Développement au Caffenol CL

Lac Pavin

Depuis le temps que je travaille au caffenol, je n’avais jamais développé de pellicule… Jusqu’ici je m’étais contenté de pratiquer le « papier négatif » en grand format. Dernièrement, sur un coup de tête, j’avais tenté des tirages cyanotype d’anciens films 120. Le résultat étant plutôt sympa, j’ai recommandé des pellicules Ilford et ressorti le Yashica 12. Mon premier essai de film caféiné m’a d’abord semblé loupé car sous développé. Après discussion sur un groupe dédié au caffenol, je me suis rendu compte que j’aurais dû développer durant 100 voir 110 minutes, alors que je n’ai fait que 75. Le résultat est beaucoup trop mou pour faire un tirage cyanotype. Je pensais donc ce film complètement inutilisable, mais entre temps j’ai amélioré ma méthode de numérisation, et je vais finalement pouvoir en tirer quelque chose. Voici donc un premier extrait auvergnat depuis les rives du lac Pavin. Presque pas de retouche sur cette image, le contraste fort vient de la sous exposition du film à 1600 iso au lieu de 400 et à ce sous développement accidentel.

Yashica 12 – Ilford HP5+ @1600 iso

Silence

Déroulons la suite de la pellicule exhumée du frigo. L’avantage des reflex bi-objectif, c’est leur silence au déclenchement de part leur obturateur central et l’absence de miroir à relever. Dans l’ambiance studieuse de la salle de lecture de la bibliothèque patrimoniale, personne ne vous entend shooter.

Yashica 12 – Fuji Pro 400H

Faux Polaroid

Petite expérimentation qui risque de me remettre sur la piste du bon vieux noir et blanc de chez Ilford et Kodak. J’ai exhumé des films moyen format d’il y a quelques années pour voir comment ils s’en sortaient en tirage contact au cyanotype. Et bien avec un papier au grain plus fin, un découpage du papier façon Polaroid, ça donne un mini tirage assez sympathique. Je sens que je vais recommander de la HP5 en format 120 et tenter de les développer au caffenol…

Yashica 12 – Ilford HP5+
Tirage cyanotype + virage au café