Même à la terrasse d’une brasserie, l’appareil dans la sacoche, on peut se laisser distraire et laisser passer le bref moment où les lampadaires et les phares s’allument et que leurs luminosités s’équilibrent avec le ciel. Il ne manquerait plus qu’un cadrage intéressant pour faire une bonne photo.
Du vélo dans le parc
Et le retour de congés fait toujours mal. Surtout quand dès le 2ème jour en a envie d’y retourner.
When the night
Parfois se prendre des murs en pleine tronche, ça fait mal, mais ça réveille. Surtout quand on s’avoue après coup qu’on avait bien vu le mur, mais qu’on faisait comme si de rien.
Subway
Allez, encore une dernière de la capitale. Je me rends compte rappelle que la photographie est une activité exclusive et forcément solitaire. Il faudrait revenir et ne faire que ça pour obtenir des images meilleures que celle-ci.
Terrasse
Je sais, ce n’est pas la meilleure photo du monde. Je sais, elle aurait pu être prise n’importe où, mais je lui trouve une ambiance typiquement parisienne.
Happy birthday
Une petite exception à la règle consistant à publier les jours impairs, mais j’ai une bonne raison : mes trente ans. Voilà, je suis grand maintenant, enfin je crois, on est sensé être adulte à 30 ans, non ?
Recueillement
Une image d’ailleurs. Ça fait du bien, même si ce n’est qu’un début. Un peu de recueillement également. Il faut remettre la machine en route.
Toilettes
Aujourd’hui, babysitting. Le bon côté quand on s’occupe d’enfants, c’est que pendant ce temps vous ne pensez pas à vos problèmes. Surtout quand ils sont remuants (les enfants, pas les problèmes). Le rapport avec la photo ? Quand l’un des gamins a un besoin pressant, il faut chercher des lieux adéquats.
Foot 2 champ
C’est le retour du champêtre. Un meilleur timing de la photo aurait permis de mieux comprendre le titre. N’est pas HCB qui veut.
Espoirs et saltos
Sans épiloguer sur le reste, parlons photo. J’ai encore beaucoup de boulot si l’on en croit l’image ci-dessus. Je dirais pour ma défense que j’ai du mal à cadrer correctement via un écran au lieu d’un viseur de réflex. Ce n’est pas complètement faux. Mais c’est surtout une question d’attitude. Je n’arrive à me libérer et à faire les photos que je veux qu’à partir du moment où je suis reconnu et accepté comme photographe dans une situation donnée. Cette acceptation passée, je suis capable de choses qui me surprennent après coup, mais à l’inverse quand ce n’est pas le cas ça donne des trucs comme ci-dessus : des images de loin, mal cadrées, pas assumées. Du boulot, du boulot, du boulot…