Coup de pompe

Semaine étrange, usante. Remplie et vide à la fois. Remplie de choses à faire, remplie d’instants et de gens. Mais parfois tellement vide, en roue libre. C’est tellement mieux quand tu vas bien.

Les interdits

Ne pas utiliser de lessive à main, ne pas utiliser d’eau de javel ou de soude caustique, les animaux domestiques se font sécher au micro-onde, mais pas dans les sèches linges, merci.

Hospital blues #2

Il y a comme une symétrie, un parallèle à la photo d’hier. Symétrie de cadrage, de point de fuite. Symétrie des rayonnages. Symétrie de ce que nous vivons : là où je passe mes journées, là où elle doit passer les siennes. Symétrie des lieux où l’on archive, où l’on met de côté. La symétrie de nos points de fuite. Une différence optimiste toutefois : ici, tout au bout il n’y a pas un mur, mais une fenêtre.

Aux archives

Certaines journées s’étirent, s’étirent… comme un chat au soleil, la volupté en moins. Juste l’engourdissement de tout le corps et les baillements à s’en décrocher les canines. Vivre chaque jour comme le dernier, pour aujourd’hui c’était pas tout à fait ça, mais je me préparais pour demain.

Concept

Il y a quelque chose d’apaisant dans le fait de prendre une bonne photo. Ou du moins une dont on soit satisfait. Quelque chose qui devrait aussi nous rappeler combien il est vain de mitrailler toutes les autres fois, les fois où l’on photographie juste comme ça, au cas où, sans vraiment y croire. Quelque chose qui nous récompense d’attendre, incongru, adossé à une vitrine dans l’attente du passant qui se fait rare. Quelque chose qui nous confirme que ce besoin urgent de saisir l’instant peut disparaître quelques temps une fois qu’il est assouvi. Quelques temps seulement.

Hospital blues

Un peu marre des hopitaux, pas d’y être, mais des visites. Un peu marre de sentir que tout peu déraper si facilement. Un peu marre que ça dérape d’ailleurs, autant et si facilement. Marre que ça dérape tout autour.

Parpaing creux

Évidemment il s’agit de créativité, de s’exercer l’oeil. Il s’agit d’être plus souvent en « mode photographe : ON ». L’art se nourrit de contrainte comme dit l’autre. En tout cas ça fonctionne avec moi. Vous aurez rapidement deviné ladite contrainte : format 16:9, noir et blanc. Pourquoi ça ? Parce que je décide pis voilà. Plus sérieusement 16:9 parce que je n’ai encore jamais fait ça, parce que mon appareil ne fait que du 4:3 ou 16:9, et j’aborre le format 4:3. Alors voilà. Et puis Noir et blanc, parce que j’aime ça, et parce que ça se prête bien à ce petit machin numérique dans ma poche qui fait du bruit plus vite que son ombre (dès qu’il y a de l’ombre d’ailleurs).